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Colloque 2025 – Interview exclusive de Nicolas Roux

Après la présentation introductive visant à replacer les travaux d’Henri Guillemin sur les rapports entre dominants et dominés dans leur perspective historique afin de bien expliciter sa vision des « Gens de biens/Gens de rien », le colloque se déroulera de manière à faire le point sur la réalité, aujourd’hui, des Gens de Biens et des Gens de Rien.

Suite à la première intervention de Michel Cabannes qui posera le cadre général de la problématique dans lequel vont se déployer les différents exposés, la matinée sera consacrée aux « gens de rien ou de peu », ceux qui créent la valeur réelle des choses, les travailleurs, le salariat, les conditions de travail, le travail en général.

Trois interventions sont consacrées à ce sujet : celle de Luc Sigalo Santos (se reporter à son interview diffusée le 9 juin dernier) ; celle de Danièle Linhart qui s’intitule (se reporter à son interview diffusée le 11 juillet dernier) et celle de Nicolas Roux aujourd’hui.

Son intervention s’intitule La précarité durable. S’adapter à un fait social n’est pas « choisir ».

Parmi les ouvrages de Nicolas Roux, citons :

La précarité durable. Vivre en emploi discontinu, Paris, Presses universitaires de France, 2022 ;

Sur le travail insoutenable : ouvrières d’un groupement d’employeurs agricole, Économie rurale, n°385, 2023/3 ;

Faire de nécessité soutenabilité. Tenir et vieillir comme saisonnier/ère agricole, Revue française de sociologie, vol. 61, 2020/2.

Comme nous l’avons fait pour nos précédents colloques, pour permettre à nos adhérents et abonnés de mieux vous connaître, cette première question : pouvez-vous vous présenter ?

Après des études de sociologie à Perpignan jusqu’au Master 1 et en Master 2 au Cnam, j’ai effectué ma thèse au Cnam dans le cadre d’un contrat doctoral puis d’un contrat d’attaché temporaire d’enseignement et de recherche (les fameux contrats d’« ATER » bien connus à l’université). Comme beaucoup d’autres doctorantes et doctorants, j’ai terminé ma thèse, qui a été soutenue en 2017, au chômage. J’ai ensuite obtenu un contrat postdoctoral d’un an au Centre d’études de l’emploi et du travail (où je suis toujours affilié) avant ma prise de poste comme maître de conférences à l’Université de Reims Champagne-Ardenne en 2019.

Vous êtes enseignant chercheur. Compte tenu de la situation générale dans l’enseignement supérieur, de la crise au sein de l’université, notamment concernant la recherche, sujet jamais correctement traité par les media, ces questions que nous avons aussi posées à votre collègue Luc Sigalo Santos : quelles sont vos conditions de travail ? Est ce facile d’être enseignant chercheur ?

Il faut d’abord dire que, faisant partie des cadres et professions intellectuelles supérieures et étant fonctionnaire, je suis loin d’être des plus à plaindre par rapport à d’autres catégories socioprofessionnelles, tant du point de vue de mon emploi, garanti a priori, que du travail. Nous avons en effet la possibilité de faire des activités intéressantes et potentiellement épanouissantes et de découvrir continûment de nouvelles choses du monde social, mais aussi de transmettre nos savoirs, que ce soit au travers de nos enseignements ou d’interventions en-dehors de l’université et des établissements de formation.

Ceci dit, le fait que beaucoup d’enseignant·es-chercheur·es aient un rapport passionnel si ce n’est vocationnel au travail ne doit pas masquer les difficultés de celui-ci et ses possibles souffrances, qui sont nombreuses dans l’enseignement supérieur et la recherche.
Le constat de la dégradation de l’université, à l’image de nombreux autres services publics, et des conditions d’emploi et de travail, est renseigné depuis de nombreuses années maintenant. Cela vaut particulièrement pour les non-titulaires de l’université, pour qui il est de plus en plus difficile d’obtenir des postes stables et qui demeurent dans des situations de « précarité durable » telles que j’ai pu les étudier auprès d’autres populations.
Mais cela vaut aussi pour les titulaires, d’une autre façon. Si elles et ils ont un emploi, le travail devient objectivement de plus en plus difficile dans un contexte de pénurie de postes et de moyens, alors même que le nombre d’étudiant·es augmente.

Personnellement, je suis depuis 2024 responsable d’un département « Carrières sociales » à l’IUT de Reims-Châlons-Charleville, sur le site de Châlons-en-Champagne.

Je peux constater à mon échelle à quel point il est difficile de continuer à réaliser nos missions d’enseignement et de recherche (qui sont censées représenter le cœur de notre métier) quand une grande partie de notre travail consiste à assumer des fonctions administratives, gestionnaires et je dirais aussi « diplomatiques » très chronophages pour pouvoir faire vivre nos formations.
La suppression des postes stables (d’enseignant·e-chercheur·e et de personnel « support » – administration, communication, gestion…), les injonctions à participer toujours plus à la « visibilité » et à la communication de notre offre de formation, le surtravail occasionné par la plateforme de recrutement (de sélection) Parcoursup, les coupes budgétaires d’austérité des gouvernements et des universités, ou encore des évaluations des formations et des laboratoires pour le moins contestables de la part de l’HCERES (Haut conseil pour l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur, instance qui a été supprimée par l’Assemblée nationale), menacent nos formations et créent un climat délétère, affectant le travail et les relations de travail.

Une des conséquences de ce contexte est de voir certains parcours de formation supprimés plus « facilement » et rapidement pour faire des économies budgétaires, ce qui impacte bien sûr les étudiant·es et leur famille mais aussi les personnels de l’université.

À cet égard, ce qui fait tenir bon nombre d’universitaires réside dans l’attachement à leurs libertés académiques. Or ces libertés aussi sont menacées, les mesures d’austérité s’accompagnant souvent de mesures liberticides, notamment en direction de l’université (comme service public) et des sciences sociales (empêcheuses de tourner en rond), en particulier de la sociologie. Les chasses aux sorcières et les procès en « islamo-gauchisme », « wokisme », etc., y compris de la part de responsables politiques, sont très inquiétants.

En résumé, pour toutes ces raisons et pour répondre à votre question, mon travail me plaît, est relativement privilégié, mais n’est pas toujours facile à vivre.

Comment gère-t-on les recherches en sociologie qui démontrent la réalité sociale, qui sont à l’encontre du discours dominant, qui dévoilent le dessous des cartes ?

Il y a tout d’abord les difficultés d’accès à certains terrains d’enquête. Dans certains cas, il faut parvenir à se faire accepter comme enquêteur ou enquêtrice dans des institutions qui ont partie liée avec les politiques publiques, comme dans le service public de l’emploi (par exemple Pôle Emploi auparavant, France Travail aujourd’hui).
Dans d’autres cas, il faut arriver à ouvrir les portes d’univers pas toujours enclins à accueillir des chercheurs et chercheuses qui peuvent être assimilées à des pratiques journalistiques d’investigation douteuses ou à des contrôles.
Il y a tout de même beaucoup de personnes qui sont désireuses de répondre à nos demandes et de faire avancer nos recherches.

Il y a une autre difficulté qui est de savoir comment on s’adresse à l’extérieur du champ académique. Nos analyses peuvent en effet ne pas être vues positivement et heurter des croyances profondes. Il y a donc une réflexion à avoir sur notre manière de transmettre nos savoirs en-dehors de nos enseignements et de l’université en général. Il faut notamment accepter de devoir répéter les mêmes choses et de déconstruire les mêmes idées reçues (par exemple celle de la « pénurie de main d’œuvre » en ce qui concerne mes recherches sur la précarité de l’emploi) et ce, d’année en année.

Ce travail-là, j’ai plaisir à le faire avec les citoyens et citoyennes ordinaires. En revanche, il est plus difficilement supportable de faire face à des dominant·es, des « responsables » (notamment médiatiques et politiques, qui sont censé·es avoir un minimum de connaissance du monde social), dont les discours font fi des savoirs issus des sciences sociales quand ils et elles ne les nient pas, ou ne les disqualifient pas. Il est cependant nécessaire de lutter sur ce terrain-là aussi, même s’il faut réfléchir aux conditions dans lesquelles nous intervenons, pas souvent propices au raisonnement scientifique et au réel débat contradictoire.

Sans déflorer le contenu de votre exposé au colloque, pouvez-vous, en quelques mots, nous indiquer comment sera structurée votre intervention, ses lignes de force ? En quelque sorte, mettez-nous l’eau à la bouche ! 

Mon intervention sera un peu liée à ce que je viens de dire. Il est pour le moins saisissant d’observer le contraste entre d’un côté les idées reçues sur les salarié·es, tout spécialement sur les jeunes et les précaires, et de l’autre côté la réalité de leur condition, de leurs attentes et de leurs pratiques. Les pseudo débats sur la désaffection supposée du travail, sur la perte de la « valeur travail » ou sur les difficultés à recruter (« on ne trouve plus personne ») ne correspondent pas à la réalité.

Dessin humoristique de Emmanuel Chaunu, né le 7 décembre 1966, caricaturiste et dessinateur de presse, spécialisé dans l’illustration des faits sociopolitique contemporains.

Les précaires passent une grande partie de leur temps à travailler, et ce au-delà du temps de l’emploi (on a tendance dans notre société à résumer le travail à l’emploi) : pour chercher un emploi, entretenir sa réputation, se former, accéder à ses droits sociaux, soigner son corps, etc.

De plus, mes recherches, comme de nombreuses autres avant moi, attachent une importance à la pluralité des rapports au travail et à l’ambivalence des rapports à la précarité. Si les précaires s’adaptent à la précarité et parviennent dans certaines conditions à en retirer des satisfactions, cela ne veut aucunement dire a priori qu’ils et elles l’ont « choisi » et refuseraient par principe un CDI et le travail à temps plein.

C’est le raccourci facile qui est souvent établi dans le sens commun et notamment parmi les « responsables » dont je parlais. µ
L’idéologie dominante néolibérale du « choix » conduit à individualiser les problèmes sociaux, ce que les sciences sociales s’attachent à déconstruire.

Si les individus font des « choix », c’est dans un espace des possibles et dans des systèmes (d’emploi, de protection sociale, etc.) très contraints.

Depuis la crise du covid, on dit qu’est apparue une nette désaffection vis-à-vis du travail salarié, générant un déficit de main d’œuvre dans certains secteurs comme la restauration, l’hôtellerie, secteurs où les conditions de travail et les rémunérations rendent l’emploi peu incitatif. Cette nouvelle disposition par rapport au travail salarié touche tout le monde mais surtout les jeunes. Est-ce sectoriel ou plus général ? Conjoncturel ou structurel ?

Cette désaffection n’est pas objectivée. Elle repose principalement sur les récits patronaux, épaulés par certains discours médiatiques et politiques. Les recherches menées dans plusieurs pays européens montrent que l’attachement au travail ne faiblit pas.
De même, les études sur les emplois dits « vacants » concluent au nombre infime d’offres d’emploi qui ne trouvent pas preneur·e ou ne font l’objet d’aucune candidature.

De manière plus générale, les représentations sur les « nouvelles générations » qui auraient moins le goût de l’effort, ne voudrait pas ou moins travailler, est une « histoire vielle comme le capitalisme industriel » pour citer le titre d’un article d’Alain Cotterau en 1979. Si l’après-crise la Covid s’est traduite par des mouvements de main d’œuvre, c’est un phénomène banal car cyclique que l’on observe lors des périodes de reprise économique.

Dessin humoristique de Emmanuel Chaunu. Voir plus haut.

En tant que spécialiste de ce qu’on appelle le précariat, que pensez-vous de cette situation ? Comment voyez-vous les changements profonds qui affectent les rapports des jeunes au travail et comment, d’après vous, cela peut-il évoluer dans un contexte économique plus qu’incertain ?

Le précariat pose de sérieuses questions d’intégration sociale.

Certaines catégories de précaires sont maintenues sur le temps long dans des situations proches de la pauvreté. Il est difficile dans ces conditions de se projeter et de se mobiliser sur les terrains politique, syndical, associatif… Le risque global est que ce contexte contribue à toujours plus limiter les possibilités de résistances collectives.
Je ne veux pas dire par-là qu’il n’y a pas de luttes et de solidarités. Bien au contraire. Mais l’actualité récente ne me pousse gère à l’optimisme. Pensons au mouvement des « Gilets Jaunes » et au mouvement de contestation de la réforme des retraites.

Bien que différents, ces deux mouvements, massifs et durables, trouvaient plus ou moins directement leur source dans l’existence de ce « précariat » (puisque le système de retraite actuel vient reproduire si ce n’est accentuer les inégalités liées à la vie dite « active », composée pour certain.es de périodes d’inactivité, de chômage, d’emplois discontinu et à temps partiel).
Le premier a mobilisé des populations des classes moyennes (un peu) et des classes populaires (surtout) en-dehors des organisations représentatives et associatives.
Le second mouvement à l’inverse a mobilisé en particulier les forces syndicales salariées, qui se sont à l’occasion unies sous la bannière d’un même objet de lutte.

Pourtant, dans les deux cas, le gouvernement n’a pas cédé.
Tout cela pour dire que nous vivons dans des systèmes politiques souvent hermétiques aux revendications et luttes des précaires et des classes populaires.

Photo 2017 : jeunes diplômés en droit en pleine activité professionnelle dans leur premier emploi. Réf Deliveroo. Taylor Herring/Visual Hunt.

Par ailleurs, certain.es analystes comme par exemple l’économiste Guy Standing voient dans ce contexte une possible émergence d’un « précariat » mondial qui réunirait les « précaires » de tous horizons et de toutes conditions (des migrant.es, des ouvriers et ouvrières ou encore des travailleuses et travailleurs intellectuels précaires).
Ils et elles auraient un même sentiment de vulnérabilité qui les orienteraient vers les forces politiques extrémistes ou « populistes ».

Je ne partage pas cette lecture prospective que je trouve également trop englobante.
Il suffit par exemple de comparer deux populations contrastées de précaires, les artistes intermittent.es du spectacle et les saisonnières et saisonniers agricoles comme j’ai pu le faire, pour mesurer à quel point elles peuvent être éloignées (socialement, géographiquement, politiquement) les unes des autres.

C’est pourquoi je crois peu en l’éventualité d’un « précariat » qui serait une « classe sociale en devenir » comme le pense Standing.
Encore une fois, il ne s’agit pas de nier l’existence de mobilisations et de luttes parmi les précaires, mais de prendre acte des clivages qui divisent le « précariat », comme la société de manière générale. Toute réflexion souhaitant ou anticipant la mobilisation générale des précaires devrait prendre en compte cet élément au risque de ne représenter qu’une partie du « précariat », souvent les plus visibles et les plus armées.

Continuons sur le précariat. Concernant la discontinuité de l’emploi salarié, vous vous êtes penché sur deux milieux très emblématiques : le monde agricole et le milieu artistique. Pensez-vous, comme certains le défendent, par exemple Bernard Friot, que le modèle qui régit le travail des intermittents du spectacle, pourrait devenir le modèle de référence pour le salariat et donc une réponse au chômage de masse ?

Pourquoi pas. Les intermittent.es du spectacle sont parvenu.es à défendre des modalités d’affiliation à l’assurance chômage plus favorables – et non pas « privilégiées » comme l’affirment certains détracteurs et détractrices.
Les organisations d’intermittent.es et de précaires les plus mobilisées militent d’ailleurs pour que ce soit étendu à l’ensemble des salarié.es à l’emploi discontinu. Par comparaison avec la situation des saisonnières et saisonniers, encore plus dégradée par les dernières réformes de l’assurance chômage, ce me semblerait aller dans le bon sens.

Par contre, je ne suis pas sûr que Bernard Friot milite pour l’extension de l’intermittence à toutes et tous les salarié.es à l’emploi discontinu, en tous cas pas dans son idéal. Ses réflexions sur le « salaire socialisé » sont quelques peu différentes.

Enfin, cette dernière question : sur quels autres travaux ou projets, travaillez-vous en ce moment ?

Je continue de travailler sur les salarié.es à l’emploi discontinu dans une diversité de secteurs d’activité. Nous avons par exemple rendu un rapport à la DARES (Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques, qui relève du ministère du Travail) qui étudiait entre autres les rapports à l’emploi, au chômage et à la protection sociale de précaires de l’hôtellerie-restauration, de la logistique, de la culture, du journalisme et de l’université1.
Il analyse notamment le travail quasi-permanent de ces précaires, les possibilités inégales de vivre durablement dans ces situations d’emploi et leurs difficultés, par exemple pour accéder aux droits sociaux.

J’approfondis également mes travaux sur les mondes agricoles. J’ai par exemple contribué à une recherche sur les effets de la « transition agroécologique » sur la soutenabilité du travail dans le cas de la vitiviniculture2.

Nous avons enquêté notamment auprès d’exploitant.es et de salarié.es ayant entamé une transition vers diverses formes d’agriculture biologique ou présentées comme plus respectueuses de l’environnement.
Nous montrons notamment que ces transitions ont un coût (économique, humain et social) parfois difficilement supportable et inégalement réparti.
Nous expliquons que les politiques publiques en la matière devraient davantage prendre en compte ce coût et ces inégalités pour rendre plus soutenables (socialement et politiquement) les injonctions à la « transition écologique ».

1Gardes C., Pillon J.-M. (coor.), Roux N., Tranchant L. et Vivès C. (coor.), « Emploi discontinu et assurance chômage : les effets sur les employeurs et les salariés de la réforme de l’assurance chômage. Analyse qualitative comparée de trois secteurs d’activité », rapport pour la DARES, n°13, 3 avril 2025. Pour aller plus loin et en savoir plus, cliquez ici

2Carneiro O., Diallo I., Doga M., Inda D., Jung T., Julhe S., Leroux B., Roux N., Salaméro D. et Thivet D. (coor.), « Du travail soutenable en agriculture durable. Quelles transformations des conditions de travail dans les exploitations entamant une transition agroécologique ? Études de cas en vitiviniculture et comparaison entre trois régions », rapport pour la Mutualité sociale agricole, 3 juillet 2024. Pour en savoir plus et aller plus loin sur ce sujet, cliquez ici

Nous avons le plaisir d’accueillir le philosophe Dany-Robert DUFOUR qui interviendra au début de l’après midi consacrée au « gens de biens », aujourd’hui les riches et hyper riches.

Nous avions contacté Dany-Robert Dufour en 2024, au tout début du montage du colloque, lorsque nous définissions les différents thèmes à aborder et recherchions les intervenants spécialistes du sujet. Mais à cette époque, il ne pouvait pas garantir sa présence compte tenu de son agenda.

Le temps a passé et, vers la fin août, son intervention au colloque est devenue possible.

Son intervention s’intitule American psycho now. Elle traitera d’une figure paradigmatique de l’outrance et de la décadence spirituelle du capitalisme ultra libéral qui s’inscrit aujourd’hui comme norme de vie.
Pour en savoir plus, cliquez ici

En conséquence, le programme est modifié. Pour découvrir la nouvelle mouture, cliquez ici

Comme vous le savez, les inscriptions sont ouvertes depuis le 31 août. Elles seront closes le 6 novembre.

Compte tenu à la fois du thème et des personnalités intervenantes, les inscriptions vont bon train depuis leur ouverture le 31/8 dernier. Et c’est tant mieux !

Comment s’inscrire au colloque : Une fois arrivé dans le programme, pour assister et s’inscrire au colloque, vous verrez le bouton « Réserver » ci dessous :

Cliquez dessus, puis sur le bouton « Billeterie » et ensuite, suivre les autres étapes jusqu’au règlement de votre inscription.

La date du colloque est le 8 novembre 2025.

Le lieu : Ecole Nationale Supérieure (ENS) – 45, rue d’Ulm 75005 Paris.
Salle Dussane.

Dans une quinzaine de jours, après les interview de Michel Cabannes, Luc Sigalo Santos, Danièle Linhart, Nicolas Roux, nous diffuserons celle de Monique PINÇON-CHARLOT dont l’exposé au colloque s’intitule Le séparatisme des riches et la violence de classe.

Un centre de travail discontinu, précaire et déshumanisant. Un des ateliers Amazon, une des firmes transnationales libertariennes aux mains des « gens de biens ». Ici, un entrepôt à Dortmund en Allemagne. ©Ina Fassbender/AFP