L’œuvre d’Henri Guillemin est très importante : plus de 70 ouvrages portant sur l’histoire littéraire, l’histoire politique, la question religieuse, les livres pour la jeunesse, comportant également des portraits et des essais ; des centaines de conférences données en France mais surtout en Belgique et en Suisse (disponibles sur ce site), des centaines d’articles…
Les livres présentés dans cette section concernent les portraits d’Henri Guillemin écrits par des écrivains et amis l’ayant connu de son vivant, des réflexions d’Henri Guillemin sur lui-même, sa vie, son œuvre, ses passions, ses engagements, son travail d’historien.
Ils sont tous disponibles chez Utovie éditeur exclusif des œuvres d’Henri Guillemin.
En juillet 1977 et janvier 1978, Henri Guillemin s’est longuement entretenu avec Patrick Berthier ; le résultat de ces dialogues, soigneusement revu et souvent très atténué par l’intéressé, a été publié chez Gallimard sous le titre Le cas Guillemin en 1979.
Cette nouvelle bibliographie s’impose à plusieurs titres. D’abord s’y retrouver dans une production impressionnante : plus de soixante ouvrages, des milliers d’articles, des centaines de conférences…
Ensuite, cet ouvrage permettra aux détracteurs de l’historien (ils sont nombreux), comme à ses admirateurs (ils sont encore plus nombreux), de mesurer toute l’étendue de ce travail qui force le respect.
Joseph Lemarchand, dit Jean Sulivan (1913-1980), prêtre, enseignant, aumônier d’étudiants, se tourne vers la littérature assez tard et atteint, au milieu des années 60, une notoriété due à la rudesse de son regard sur le monde et à la singularité poétique de son talent de prosateur.
Livre d’entretiens à travers lesquels Jean Lacouture, semble appliquer la propre démarche de Guillemin, pour chercher à dévoiler sa part d’ombre.
Ces conversations, menées avec fermeté et courtoisie par Jean Lacouture, révèle, au final, un homme singulier, profondément humaniste, ce qu’il a toujours été et laisse le lecteur emprunt d’une certaine émotion.
Neveu d’Henri Guillemin, Patrick Rödel, philosophe et écrivain, fait ici le point sur ce que représente pour lui cet oncle parfois encombrant. Il ne s’agit ni d’un éloge complaisant, peu imaginable sous cette plume acérée, ni d’une démolition (d’autres s’en sont chargés !), mais de dire quel Guillemin il a connu…
Maurice Maringue a été longtemps journaliste au Progrès et au Dauphiné libéré. Il a fréquemment rencontré Guillemin à Chissey en Bourgogne. Passionné de ce passionné, il a brossé de lui un portrait admiratif, et comme une « biographie sentimentale » …
Ce n’est pas un journal, bien que Guillemin y utilise d’assez nombreuses notes personnelles prises au fil des années ; ce n’est pas une autobiographie, bien que ce gros volume publié en 1989 suive en partie l’ordre chronologique de la vie de l’auteur. C’est plutôt, et l’on ne saurait trouver cela surprenant si l’on connaît un peu l’homme Guillemin, le bilan des rencontres qu’il a faites en plus d’un demi-siècle.
Dans ce livre, Henri Guillemin se livre à une sorte d’auto analyse de sa longue carrière d’historien de la littérature. C’est à la fois un bilan, une réflexion sur ce que doit être, à ses yeux, un véritable historien, une justification pédagogique des raisons qui l’ont amené à mettre en lumière la face cachée des plus grandes figures de la littérature française…;
Rétablir la vérité est une des obsessions d’Henri Guillemin. Il s’y atèle dans le domaine de l’Histoire littéraire, en dénonçant un certain nombre de légendes qui ont la vie dure. Il le fait avec le luxe de détails qui caractérise son travail.
Ce livre fait suite à A vrai dire. Nouvelle série d’études et de portraits critiques d’écrivains qui posent problème, à titre divers, à Henri Guillemin dans sa quête de la vérité…
Après A vrai dire, Eclaircissements, Pas à Pas, voici un quatrième recueil d’études littéraires menées avec la même verve et la même recherche effrénée de la vérité.