Livre d’entretiens à travers lesquels Jean Lacouture, semble appliquer la propre démarche de Guillemin, pour chercher à dévoiler sa part d’ombre.
Ces conversations, menées avec fermeté et courtoisie par Jean Lacouture, révèle, au final, un homme singulier, profondément humaniste, ce qu’il a toujours été et laisse le lecteur emprunt d’une certaine émotion.
« Je n’ai cessé de le trouver, tout au long de ces dix entretiens, plus avide de bénir Jean-Jacques Rousseau que de maudire Voltaire, et plus impatient de restituer sa grandeur à Claudel que de larder de flèches mon pauvre Gide, ou « monsieur de Rome ».
Tant pis pour la légende. Tant mieux pour l’équité : ce qui fait Henri Guillemin, c’est la pugnacité poignante d’un intense besoin d’aimer. »
Jean Lacouture