Avec ce troisième volume d’une étude consacrée aux Origines de la Commune, nous voici venus à la capitulation de Paris, en janvier 1871.
Les jeux sont faits. Ils l’étaient dès le début, en vérité. La capitulation est à l’ordre du jour. Depuis que le Gouvernement des « Jules » dit faussement Gouvernement de la Défense nationale attendait de la bienveillante neutralité de Bismarck qu’elle lui laisse régler la question sociale qui terrorisait les possédants. En cela il a été bien aidé par l’obstination à ne rien faire de l’état major, qui s’explique par sa volonté de traiter avec l’Allemagne.
C’est Blanqui qui dénonce « l’ignoble comédie de vaillance » jouée depuis septembre par l’imposture des Jules.
Et Henri Guillemin en apporte toutes les preuves, dans cet ultime tome de sa trilogie sur Les origines de la Commune.
Avec sa détermination habituelle à ne rien laisser dans l’ombre. L’utilisation sans vergogne du mensonge comme moyen normal de faire de la politique est déjà, à cette époque, une spécialité de la droite française, avec l’aide évidemment d’une presse aux ordres.