Le colloque au fil de l’eau. Un récit.
En ce samedi 6 novembre 2021, une inhabituelle effervescence vrombit à l’entrée de la salle Jean Jaurès de l’Ecole Normale Supérieure (Ulm) pour le colloque Henri Guillemin sur le thème : « Enseignement de l’Histoire en péril – Histoire politique, littéraire, économique »
Il est 9 h 30 et déjà un groupe se presse au contrôle des entrées : une quinzaine de personnes s’étant décidées à venir au dernier instant, affluent, légèrement excitées.
C’est un peu plus compliqué cette fois-ci, car, outre le contrôle des inscrits, il faut biper le passe sanitaire des participants, oublié, perdu, caché, volé, enfoui dans les poches, dans le sac, dans la capuche, dans la poche de devant, de côté, de derrière, ah zut mon smartphone ne capte pas ! On cherche, on cafouille, mais, finalement ça bipe ! ouf ! On peut entrer.
Mais le groupement devenu petite foule se dirige vers…, non pas tout de suite dans la salle, mais à un mètre derrière où s’est installé le stand des éditions Utovie. Une étroite table pleine d’ouvrages d’Henri Guillemin. Ca déborde. La petite foule, une fois bipée, s’y précipite avec détermination.
A cet instant – il est environ 9h 50 – l’ambiance est conviviale. Tout le monde se parle. Au-delà des masques – ces tueurs de sourires – on se sourit malgré tout par les yeux. On sent que tout le monde est heureux d’être ici pour ce colloque, « en présentiel », (comme on dit).
Après avoir arpenté les allées et accueilli les intervenants, le président de l’association prend la parole à la tribune pour introduire le colloque.
Il est 10h10 quand il passe le relai au premier orateur, Patrick Berthier.
Le colloque commence, le public est tout ouïe.
Intervention de Patrick Berthier
« Ne pas se laisser monter sur la cervelle » : Guillemin face à l’enseignement de son temps.
Patrick Berthier, ancien élève de l’ENS, agrégé ès lettres, docteur d’Etat, co-fondateur de LAHG.
Prochain épisode : 31 janvier avec Yves Ansel.
Une réponse sur « Intervention de Patrick Berthier – colloque Henri Guillemin 2021 »
Le pire menteur, selon Guillemin, que j’avais eu comme prof en 62-63 à Lyon était Chateaubriand, ,une vrai entreprise de démolition !!