Hasard objectif et serendipité
Le hasard favorise les esprits qui y sont préparés.
– Louis Pasteur –
Il arrive parfois qu’un agencement de circonstances soit particulièrement heureux. Quand on sait le reconnaître, quand on est ouvert à l’inattendu, on peut alors avoir la chance de se retrouver sur un chemin au cours duquel vont survenir des faits singuliers et une série de rencontres qui peuvent paraître indépendants les uns des autres, mais dont on se rend compte au bout d’un moment que, étape après étape, ensemble, ils font sens, car unis par de discrètes et subtiles sutures.
C’est précisément ce qui m’est arrivé cette année, sorte de voyage qui s’étala sur plusieurs mois, et qui commença en janvier 2022 lorsque l’Assemblée générale annuelle de l’association décida d’organiser un colloque littéraire Henri Guillemin sur Emile Zola, année anniversaire des 120 ans de la mort de l’écrivain (20/09/1902).
Un mois plus tard, en février, en plein hiver, la neige tombait drue sur Paris, acharnée à tout recouvrir. Le Petit Palais vers où l’on se dirigeait, avait presque disparu au loin malgré sa masse imposante.
Ce Petit Palais, une « architecture grotesque, un gros gâteau de la bourgeoisie typique du 19e! ».
Ces propos, qu’un ami, bon connaisseur de Guillemin, avait lancés, il y a des années, à la sortie d’une exposition au même endroit, me revenaient d’un coup, abruptement, tandis que je regardais le fameux musée en évitant les flaques boueuses sur le trottoir.
Le souvenir de cette ancienne discussion était resté très net dans ma mémoire. A cette occasion, il m’avait surtout parlé des travaux littéraires d’Henri Guillemin et avait notamment attiré mon attention sur son illustre série de treize conférences vidéo consacrées à Tolstoï.
A la lumière de ce souvenir, Guillemin et Tolstoï s’étaient mis à trotter et tournicoter dans ma tête tandis que je m’approchai du musée pour y voir l’exposition consacrée à l’illustre peintre russe Ilya Répine.
J’arrivai donc au musée dans un état d’esprit totalement ouvert, neuf et impatient, voire gourmand car je ne connaissais aucunement l’oeuvre du peintre Ilya Répine, ignorant jusqu’à son nom.
Cette exposition fut magnifique. Une rétrospective très bien agencée, où chaque tableau du maître donnait le frisson par sa puissance d’évocation et sa charge émotionnelle exceptionnelle.
Le premier signe du hasard objectif cher à André Breton, le premier clin d’oeil de cet heureux jeu de circonstances, début de mon « voyage », fut de retrouver Tolstoï à travers les nombreux portraits qu’Ilya Répine, son ami, avait réalisés de lui.
Tolstoï, cet écrivain admirablement décrit par Guillemin.
Première coïncidence.
Il y avait beaucoup de toiles très émouvantes, dont deux portraits d’enfants, devant lesquels je demeurai un long moment, traversé d’une immense émotion.
Ils illustraient pleinement à mes yeux le concept de percept cher au philosophe Gilles Deleuze.
Sublimes captations de regards d’enfants ayant déjà compris la réalité du monde dans lequel ils étaient jetés. Bien qu’issus de milieux sociaux totalement différents, leur effroi est identique.
Génie de ce peintre russe, Ilya Répine, hélas trop méconnu.
Cela me donna immédiatement envie de relire certains textes de Tolstoï et de regarder à nouveau la série de conférences d’Henri Guillemin sur l’illustre écrivain russe. Encore une série de conférences où Guillemin est flamboyant!
A la fin de l’exposition, on déboucha sur une salle affichant les photographies de toutes les constructions russes édifiées au 19e siècle dans Paris et ses environs. Certaines sont encore visibles aujourd’hui, dont le Pavillon Tourgueniev, à Bougival, bourgade située à l’Ouest de Paris.
Cet édifice, parmi tous les autres, avait attiré mon attention.
Un fait du hasard ?
Deuxième coïncidence.
Pour visiter le Pavillon, il fallait prendre rendez-vous au préalable. Internet m’orienta vers une multitude de numéros de téléphone dont aucun ne fonctionna, tous muets. Sauf un.
Stupeur et confusion, je dérangeai un particulier.
Mais pas n’importe qui.
Il s’agissait d’Alexandre Zviguisky, ancien président de l’Association des Amis de Tourgueniev et ancien responsable du Pavillon Tourgueniev.
S’en suivirent deux heures de conversation téléphonique au sujet de Tourgueniev, bien sûr, mais aussi de Zola, de Daudet, et de….. Guillemin. Car il connaissait les travaux d’Henri Guillemin, surtout ceux consacrés à l’affaire Dreyfus et il avait regardé plusieurs fois sa série sur Tolstoï.
Il fut intarissable sur la culture russe, sur Emile Zola, son aura en Russie, son amitié indéfectible pour Tourguéniev et aussi sur Guillemin. Une conversation d’une rare intensité au cours de laquelle nous croisâmes nos expériences, nos idéaux, nos combats et nos déceptions. C’était en mars 2022 et nous parlions, avec tristesse, de l’injustice et des convulsions de « la chair du monde » comme il qualifia l’actualité internationale.
– Pour vous, Guillemin, c’est quoi, c’est qui, en deux mots ? – lui demandais-je
– Un pourfendeur de mythes !
– L’association Les amis d’Henri Guillemin organise un colloque sur Zola et Guillemin et plus tard un autre sur l’affaire Dreyfus. Voulez-vous faire partie des intervenants ? C’est cet automne pour le premier et l’année suivante pour le second.
– Mon cher ami – me dit-il – j’en serais extrêmement ravi, mais savez-vous quel âge j’ai atteint il y a peu ? 90 ans ! Et vous comprendrez immédiatement que vu mon âge, je ne m’en sens plus l’énergie.
Mais – reprit-il – êtes-vous libre le 12 avril prochain, car, puisque vous venez de me parler longuement de Guillemin, de votre association, de Zola et de Dreyfus, je vous indique qu’il y aura une représentation théâtrale au Studio Raspail, avec trois comédiens de la Comédie Française, qui met en scène la correspondance de Dreyfus avec sa femme et sa sœur. Les descendants des deux familles, Zola, Dreyfus seront présents. C’est gratuit. Il vous suffit de réserver.
Et – ajouta-t-il – je vous apporterai un exemplaire du n°14 des Cahiers Tourgueniev, introuvable aujourd’hui. J’en suis le dépositaire et bon courage si vous le trouvez ailleurs !
Sautons quelques mois dans le futur, au mois de juillet 2022.
Découvrir le Pavillon Tourgueniev est un tour de force. Il est bien dissimulé dans la forêt de Bougival. Mais quand on le voit enfin, on est immédiatement renvoyé dans le passé. Le pavillon est resté dans son jus, et sa visite le confirme : le mobilier, les effets de Tourguéniev, laissés là, comme s’il était sorti faire un tour et allait revenir promptement, procurent une certaine émotion qui s’amplifie quand on lit, dans les différentes vitrines, les nombreux manuscrits originaux de sa correspondance avec Emile Zola, George Sand, Alphonse Daudet et de bien d’autres.
Je me présentai à la responsable de l’association des Amis de Tourgueniev.
– Vous dites Guillemin ! – une forte exclamation qui me surprit – Henri Guillemin ? Mais j’en parlais encore hier avec la responsable culturelle de Bougival qui est revenue du Festival d’Avignon. Oh ! Incroyable ! Coup de chance pour vous car elle ne vient quasiment jamais, mais aujourd’hui elle est là. Regardez, c’est elle là-bas !
Là-bas était en fait le fond du jardin où trônait un buste en bronze de Tourgueniev, d’où s’éloignait déjà la dite responsable dûment interpelée. Elle me raconta qu’elle avait assisté à une pièce de théâtre à l’humour décapant, inspirée de Henri Guillemin, intitulée « De Judas à Emmanuel Valls ».
Troisième coïncidence.
Il s’avère que j’avais déjà assisté, en avril 2019, à ce spectacle de François Piel Julian, jeune auteur, comédien et dramaturge. Une pièce pleine d’énergie, à la croisée de la conférence, du one-man show et du spectacle complet, au cours duquel, pendant environ une heure, l’acteur-auteur, incarne successivement différents personnages historiques et se déchaîne pour revisiter, avec un comique au vitriol, l’Histoire de France sous l’angle des mensonges, traîtrises et tromperies des dominants.
Un texte inspiré des travaux d’Henri Guillemin, comme le revendique l’auteur lui-même.
Au printemps 2019, avant la chape de plomb covid, nous avions dîné avec son équipe. Sa lecture des travaux de Guillemin en histoire politique l’avait immédiatement passionné et il était toujours sous le charme.
– Pourquoi Guillemin ? – lui avais-je demandé.
– Je l’ai découvert par hasard en regardant ses vidéos sur la Commune. Puis, j’ai lu ses livres d’histoire politique. Et je me suis aperçu qu’on nous mentait tout le temps. Et j’ai eu le déclic pour écrire cette pièce.
– Pour le qualifier, vous diriez…
– Je dirais que c’est un historien….non, attendez, plutôt un pédagogue…non, un désenfumeur, oui c’est cela, quelqu’un qui dépollue la tête.
Trois ans plus tard, François Piel Julian continuait donc de jouer sa pièce. Jusqu’à Avignon. Je l’appelai pour le féliciter, et on se promit de se revoir pour d’autres projets.
°°°
Revenons à cette soirée du 12/04/22 consacrée à l’affaire Dreyfus au studio Raspail.
La représentation fut aussi instructive qu’émouvante. On est révolté et sidéré à la lecture des lettres de Dreyfus emprisonné comme un animal sauvage à Cayenne. Les descendants des familles Zola et Dreyfus étaient présents. L’émotion avait pris le pouvoir et régnait en maîtresse dans cette belle salle art déco.
Un débat eut lieu. Un ami et adhérent de LAHG avec qui nous étions, posa une question au sujet d’Henri Guillemin et l’affaire Dreyfus.
L’éminent historien qui animait l’échange avec le public, ne contesta pas l’importance des travaux de Guillemin, mais termina sa réponse en le qualifiant de « déboulonneur ».
Ecrivant ces lignes, je réfléchis à ces adjectifs qui, sans le faire exprès, riment entre eux, et qui caractérisent Guillemin : tantôt « pourfendeur » (de mythes) ou « désenfumeur » (d’esprits), et tantôt « déboulonneur » (de statues).
Ce soir là, Alexandre Zviguisky me remit comme promis l’exemplaire n°14 des Cahiers Tourgueniev et me le commenta longuement. L’ouvrage rassemble des témoignages intéressants et peu connus du grand public. Par exemple ce texte de Zola, tiré des Annales politiques et littéraires (12 novembre 1893), riche d’enseignements dans lequel chacun pourra y puiser matière à réflexion (cf reproduction in extenso ci-dessous).
… Après la guerre, Gustave Flaubert était venu habiter la rue Murillo ; son logement, composé de trois petites pièces, au cinquième étage, donnait sur le Parc Monceau, une vue superbe qui l’avait décidé. Il avait fait tendre les pièces d’une cretonne à grands ramages ; mais c’était son seul luxe, et comme à Croisset les bibelots manquaient, il n’y avait guère qu’une selle arabe, rapportée d’Afrique, et un Bouddha de carton doré, acheté chez un revendeur de Rouen. C’est là que je suis entré dans son intimité et dans celle de Tourgueneff. Flaubert était alors très seul, très découragé. L’insuccès de L’Education sentimentale lui avait porté un coup terrible. D’autre part, bien qu’il n’eût aucune conviction politique, la chute de l’Empire lui semblait la fin du monde. Il achevait alors La Tentation de Saint Antoine, péniblement et sans joie.
Le dimanche, je ne trouvais guère là qu’Edmond de Goncourt, frappé lui aussi par la mort de son frère, n’osant plus toucher une plume et très triste. C’est rue Murillo qu’Alphonse Daudet est, comme moi, devenu un des fidèles de Flaubert. Avec Maupassant, nous étions les seuls intimes. J’ajoute à la liste Tougueneff, qui était l’ami le plus solide et le plus cher.
Un jour, Tourgueneff nous traduisit à livre ouvert des pages de Goethe, en phrases comme tremblées, d’un charme pénétrant. C’était des après-midi délicieux, avec un grand fond de tristesse. Je me souviens surtout d’un dimanche gras, où, pendant que les cornets à bouquin sonnaient dans les rues, j’écoutai jusqu’à la nuit Tourgueneff et Goncourt regretter le passé.
Puis, Flaubert déménagea et alla habiter le 240 de la rue du Faubourg Saint-Honoré. Il voulait se rapprocher de sa nièce, pris de l’ennui des vieux garçons ; un soir même, lui, le célibataire endurci, il m’avait dit son regret de ne s’être pas marié ; un autre jour, on le trouva pleurant devant un enfant. L’appartement de la rue du Faubourg Saint-Honoré était plus vaste ; mais les fenêtres donnaient sur une mer de toits, hérissés de cheminées.
Flaubert ne prit même pas le soin de le faire décorer. Il coupa simplement des portières dans son ancienne tenture à ramages. Le Bouddha fut posé sur la cheminée, et les après-midi recommencèrent dans le salon blanc et or, où l’on sentait le vide, une installation provisoire, une sorte de campement. Il faut dire que, vers cette époque, une débâcle d’argent accabla Flaubert. Il avait donné sa fortune à sa nièce, dont le mari se trouvait engagé dans des affaires difficiles ; tout son grand coeur était là, mais le don dépassait peut-être ses forces, il chancelait devant la misère menaçante, lui qui n’avait jamais eu à gagner son pain. Il craignit un instant de ne plus pouvoir venir à Paris ; et, pendant les deux derniers hivers, il n’y vint pas en effet. Cependant, ce fut rue du Faubourg Saint-Honoré que je le vis renaître avec sa voix tonnante et ses grands gestes. Peu à peu, il s’était habitué au nouvel état des choses, il tapait sur tous les partis avec le dédain d’un poète. Puis, les Trois contes, auxquels il travaillait, l’amusaient beaucoup. Son cercle s’était élargi, des jeunes gens venaient, nous étions parfois une vingtaine, le dimanche.
Quand Flaubert se dresse devant notre souvenir, à nous ses vieux camarades, c’est dans ce salon blanc et or que nous le voyons, se plantant devant nous d’un mouvement de talons qui lui était familier, énorme, muet, avec ses gros yeux bleus, ou bien éclatant en paradoxes terribles, en lançant les deux poings au plafond.
Je voudrais donner ici une physionomie de ces réunions du dimanche. Mais c’est bien difficile, car on y parlait souvent une langue grasse condamnée depuis le seizième siècle. Flaubert, qui portait l’hiver une calotte et une douillette de curé, s’était fait faire pour l’été une vaste culotte rayée, blanche et rouge, et une sorte de tunique qui lui donnait un faux air de Turc en négligé. C’était pour être à son aise, disait-il ; j’incline à croire qu’il y avait aussi là un reste des anciennes modes romantiques, car je l’ai connu avec des pantalons à grands carreaux, des redingotes plissées à la taille ; et le chapeau aux larges ailes, crânement posé sur l’oreille.
Quand des dames se présentaient le dimanche, ce qui était rare, et qu’elles le trouvaient en Turc, elles restaient assez effrayées. A Croisset, lorsqu’il se promenait dans de semblables costumes, les passants s’arrêtaient sur la route, pour le regarder à travers la grille ; une légende prétend même que les bourgeois de Rouen, allant à la Bouille par le bateau, amenaient leurs enfants, en promettant de leur montrer monsieur Flaubert, s’ils étaient sage. A Paris, il venait souvent ouvrir lui-même, au coup de timbre ; il vous embrassait, si vous lui teniez au coeur et qu’il ne vous eût pas vu depuis quelque temps ; et l’on entrait avec lui dans la fumée du salon. On y fumait terriblement. Il faisait fabriquer pour son usage de petites pipes qu’il culottait avec un soin extrême ; on le trouvait parfois les nettoyant, les classant à un râtelier ; puis, quand il vous aimait bien, il les tenait à votre disposition et même vous en donnait une.
C’était, de trois heures à six heures, un galop à travers les sujets ; la littérature revenait toujours, le livre ou la pièce du moment, les questions générales, les théories les plus risquées ; mais on poussait des pointes dans toutes les matières, n’épargnant ni les hommes ni les choses. Flaubert tonnait, Tourgueneff avait des histoires d’une originalité et d’une saveur exquises, Goncourt jugeait avec sa finesse et son tour de phrase si personnel, Daudet jouait ses anecdotes avec ce charme qui en fait un des compagnons les plus adorables que je connaisse.
Quant à moi, je ne brillais guère, car je suis un bien médiocre causeur. Je ne suis bon que lorsque j’ai une conviction et que je me fâche. Quelles heureuses après-midi nous avons passées, et quelle tristesse à se dire que ces heures ne reviendront jamais plus ! Car Flaubert était notre lien à tous, ses deux grands bras paternels nous rassemblaient.
Ce fut lui qui eut l’idée de notre dîner des auteurs sifflés. C’était après Le Candidat. Nos titres étaient : à Goncourt, Henriette Maréchal ; à Daudet, Lise Tavernier ; à moi, toutes mes pièces. Quant à Tourguenieff, il nous jura qu’on l’avait sifflé en Russie. Tous les cinq, nous nous réunissions donc chaque mois dans un restaurant ; mais le choix de ce restaurant était une grosse affaire, et nous sommes allés un peu partout, passant du poulet au carry à la bouillabaisse.
Dès le potage, les discussions et les anecdotes commençaient. Je me rappelle une terrible discussion sur Chateaubriand, qui dura de sept heures du soir à une heure du matin ; Flaubert et Daudet le défendaient, Tourgueneff et moi l’attaquions, Goncourt restait neutre.
D’autres fois, on entamait le chapitre des passions, on parlait de l’amour et des femmes : et, ces soirs-là, les garçons nous regardaient d’un air épouvanté. Puis, comme Flaubert détestait de rentrer seul, je l’accompagnais avec Tourgueneff à travers les rues noires, je me couchais à trois heures du matin, après avoir philosophé à l’angle de chaque carrefour…
En lisant ce témoignage de Zola à propos de Flaubert, plein de tendresse et d’affection, je n’ai pas pu m’empêcher de repenser aux deux conférences vidéo sur le même Flaubert, où Guillemin emploie le même ton amical et bienveillant pour dresser le portrait de l’écrivain ; une analyse de sa trajectoire singulière faite avec la même intensité affective, la même douceur et empathie que celle d’Emile Zola, dessinant ainsi une sorte de connivence entre les deux hommes, par delà le temps. Au point que je vous invite à (re)découvrir ses deux conférences vidéo accessibles sur le site de la RTS. (cliquez ici)
Fin de ce voyage insolite, conduit par le char du hasard, qui, de Tolstoï à Zola, en passant par l’association des amis de Tourgueniev et par le jeune comédien dramaturge François Piel Julian, m’a offert des rencontres inopinées, très différentes les unes des autres, avec des personnes connaissant Guillemin. Au passage, j’y ai glané de nouveaux éléments de connaissance sur Zola, bienvenus dans la perspective du prochain colloque Guillemin/Zola en novembre prochain.
Et puisquon parle du prochain colloque…
Rappel 1 : Colloque Henri Guillemin sur Emile Zola le 12 novembre 2022.
Dans moins d’un mois, le 12 novembre prochain, se tiendra le colloque organisé à l’occasion des 120 ans de la mort de Zola survenue le 29 septembre 1902, sur le thème : Henri Guillemin et Emile Zola : Un engagement littéraire et politique
Nous sommes entrés dans la dernière ligne droite.
Les inscriptions sont ouvertes depuis début septembre et la salle Dussane de l’Ecole Normale Supérieure (ENS – rue d’Ulm) continue de se remplir.
Comme vous le savez, les achats via internet fermeront le 10 novembre 2022 à 14h00.
Inscriptions – A vos agendas !
Pour découvrir le programme du colloque et effectuer votre inscription, il vous suffit de cliquer ici.
En haut et en bas de la fiche programme, un gros bouton bleu vous amènera directement sur le site dédié à l’achat des places.
Nous remercions les responsables de la Maison Musée Zola Dreyfus de Médan (26, rue Pasteur 78670 Médan) qui ont accepté de relayer nos informations sur la tenue du colloque.
Pour en savoir plus sur la Maison Musée, cliquez ici
Rappel 2 : Coffret DVD « Henri Guillemin et l’affaire Pétain »
Notre stock diminue mais il reste encore des coffrets DVD.
Pour en savoir plus et le commander, cliquez ici
Merci pour votre soutien.
Note composée par Edouard Mangin