Nous sommes aujourd’hui à une semaine du colloque. Cette petite lettre d’information est apparue nécessaire pour présenter le plus concrètement possible quelques données d’ordre technique et logistique, certains aménagements de dernière minute, visant à rendre cette journée la plus agréable.
Comment parvenir à la salle Dussane ?
L’entrée s’effectuera par l’arrière de la salle. Pour éviter de s’égarer dans les couloirs de l’ENS, il suffira, après avoir franchi la conciergerie ouvrant sur la rue d’Ulm, de longer la cour extérieure pour se rendre au bâtiment. Inutile d’entrer dans le bâtiment principal.
Les deux photos ci-dessous indiquent, j’espère clairement, le chemin à suivre.
Après le contrôle de l’enregistrement des participants, et juste avant l’entrée dans la salle proprement dite, un espace circulaire, « La Rotonde », situé à gauche, permettra de présenter les ouvrages d’Henri Guillemin.
C’est dans cette Rotonde, qu’à midi, Patrick Berthier et Patrick Rödel, intervenants au colloque, auteurs de plusieurs livres sur Henri Guillemin, auront le plaisir de dédicacer leurs ouvrages.
Inscriptions par internet
Celles-ci sont évidemment actuellement toujours ouvertes.
Mais pour des raisons d’organisation, elles seront closes sur le site internet le vendredi 16 novembre à 20h00. A partir de ce moment, les inscriptions devront s’effectuer sur place le jour J au tarif indiqué.
Néanmoins, comme il y a toujours des impondérables et que rien ne doit être pénalisant, les éventuels retardataires pourront profiter encore du tarif préférentiel, la veille du colloque après la clôture Internet, en se manifestant par simple e-mail adressé à l’association, à l’adresse suivante : administration@henriguillemin.org
Plaisir de lire Guillemin : sa profondeur d’analyse. Son style incomparable
Les recherches sur Internet ont apporté récemment le texte d’un article d’Henri Guillemin, écrit le 25 août 1960 dans l’Express, intitulé « Un autre Charles Péguy », avec ce chapeau :
« Le 5 septembre 1914, Péguy tombait, tué d’une balle dans la tête. Henri Guillemin, fidèle à sa vocation de « rewriter » de l’Histoire, a recherché l’homme derrière la légende. »
Il s’agit bien de la Grande Guerre et non de la Seconde. Certes. Mais, en cette période de commémoration du Centenaire, où l’on constate, hélas avec stupeur, avec quelle absence d’exigence politique, de vérité historique et de sens moral, les pauvres petits bras amateurs actuellement aux manettes s’y prennent pour célébrer la fin de cet immense événement historique que fut la Première Guerre mondiale, nous avons souhaité apporter notre pierre, comme une lumière bienvenue, et cet article nous en donne l’occasion.
On verra qu’à côté de Pétain, dont on aurait pu penser qu’enfin, aujourd’hui, il était possible, voire évident, de dire la vérité de son personnage, la trajectoire humaine de Charles Péguy est autrement plus complexe. Et Henri Guillemin nous le démontre avec talent.
Voici le début de son article, la suite en cliquant à la fin sur le lien.
Quarante-six ans, le 5 septembre en 1960, que Péguy est mort, tué d’une balle dans la tête, devant Villeroy, le 5 septembre 1914. Il avait quarante et un ans. Claudel, de cinq ans son aîné, est resté parmi nous jusqu’en 1955. Lorsque la mort le prit, il avait toujours la plume à la main ; égal à lui-même ; quatre-vingt-sept ans. Juste l’âge que pourrait avoir Péguy aujourd’hui.
Qui était-ce, ce petit barbu mal habillé, à binocles, le front soucieux, un paquet sous le bras, que les gens voyaient trotter, en fin de journée, de la rue de la Sorbonne à la gare du Luxembourg, vers son train de banlieue ? Qui était-ce ? Pas facile à dire. Et je me suis fait déjà beaucoup injurier pour avoir tenté quelques approches en direction du Péguy vrai, authentique enfin, nettoyé de l’écoeurant badigeon dont tant de livres et de discours l’ont enduit. Nous vivons encore, dans l’ensemble, sur une Histoire de France (et d’ailleurs) en images d’Épinal. Pour l’histoire littéraire, c’est pareil. Et le premier travail de quiconque cherche la vérité, en histoire littéraire comme en histoire tout court, consiste à examiner ce qu’il y a derrière les légendes…… la suite, cliquez ici.
(hélas, les publicités sont inévitables mais n’empêchent pas de savourer l’article de Guillemin).
Note de Edouard Mangin